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 L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi ]

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Lucia

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L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] Vide
MessageSujet: L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi ]   L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] EmptyVen 23 Nov - 17:17

    Le temps était clairement mauvais. Des flaques d’eau se formaient rapidement sur le sol à cause de la pluie battante, et d’immenses nuages gris recouvraient le ciel. Et à ajouter à la météo du jour : des bourrasques de vent glaciales. Cela n’était pas très dérangeant si l’on était à l’abri, sous un toit et en train de se réchauffer devant un bon feu de cheminée, ou simplement devant un radiateur. Mais pour les gens comme moi… Eh bien… c’était légèrement différent. J’étais enfermée dans une cage miniature, juste assez grande pour que je suis puisse m’y asseoir… pas très confortablement. J’étais recroquevillée sur moi-même, les jambes contre ma poitrine et ma tête entre mes genoux pour me tenir un peu plus chaud. Je n’avais pour habits qu’une simple robe blanche, très légère, et de vieilles ballerines de même couleur. Ainsi que mon serre-tête d’apparence futuriste, mais cela ne comptait pas. Je l’avais toujours sur moi, et ça ne m’aidait pas beaucoup à me réchauffer. D’un autre côté, aucuns de mes vêtements ne me réchauffaient. J’étais simplement frigorifiée, gelée sur place. Pour ceux qui me regardaient avec plus d’attention, on pouvait remarquer des frissons parcourir tout mon corps de temps à autre, c'est-à-dire à chaque fois que je recevais une petite goutte de pluie sur ma peau.

    Depuis combien de temps étais-je enfermée ici ? Une ou deux semaines, environ. Je ne comptais plus les jours. Mais j’essayais malgré tout de garder une petite idée de la date à laquelle nous étions. D’ailleurs, je pouvais confirmer que nous étions en début de semaine… mais j’ignorais quel jour précisément. Mais cela importait peu, au fond. Ce n’était qu’un détail parmi tant d’autre. Un détail auquel je tentais malgré tout de m’accrocher, pour garder le sens des réalités. Ce qui devenait de plus en plus difficile, étant donné le peu de nourriture que le maître des esclaves nous donnait. Un bout de pain moisi, et un verre d’eau imbuvable, une fois par jour. Le tout posé sur un plateau qui ne semblait pas avoir été lavé depuis des années. Raison pour laquelle je ne touchais pas à cette nourriture. Et puis, je ne leur faisais pas confiance. S’ils voyaient que je n’étais pas vendue avant un certain laps de temps, qui me disait qu’ils n’empoisonneraient pas le pain ou l’eau ? Ils en étaient capables, j’en étais persuadée. Alors je ne mangeais pas. Au début, cela avait été assez dur à vivre. Puis à force, mon estomac s’était contracté, et je n’avais finalement jamais faim. Mais je manquais cruellement de force. Il suffirait que je fasse un seul geste trop brusque pour faire un malaise, j’en étais sûre. Je n’avais plus qu’à espérer que la prochaine personne que j’appellerais « Maître » ne serait pas trop sévère avec moi, et serait plutôt compréhensif au début, le temps que je récupère des forces… Mais je ne me faisais pas vraiment d’illusions. Dans ce monde, personne ne semblait connaître le sens des mots « compassion » ou « gentillesse ». Je poussais un soupir lascif. Combien de temps devrais-je devoir subir ce calvaire ? Cela devenait presque insupportable.

    Puis j’entendis des pas. Je n’y fis d’abord pas attention ; beaucoup de gens passaient par là. Mais ces pas paraissaient se rapprocher de ma prison de métal. Une petite lueur d’espoir naquit en moi, en même temps que je me sentais devenir plus faible encore rien qu’à l’idée de devoir encore une fois nettoyer des Manoirs entiers et cuisiner comme pour un régiment… Je levais légèrement la tête, réveillant au même moment des articulations douloureuses. Mon regard se porta sur deux personnes qui s’approchaient dans ma direction. Avec la brume qui flottait tout autour, j’étais encore incapable de dire si je connaissais ou non ces inconnus… Appuyée sur les barres de fer, je fixais ces deux personnes en attendant de voir s’ils venaient vraiment vers moi ou non…
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Iwanishi Droski

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MessageSujet: Re: L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi ]   L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] EmptyDim 25 Nov - 1:12

Quand on joue avec le feu, on finit toujours par se mordre les doigts.


Qu’est ce que je faisais là ? Tel était la question d’Iwanishi qui ne cessait de revenir toute les deux minutes dans sa tête. Il était dans ce lieu qu’on nommait ‘’Le marché des esclaves’’, un endroit ou on pouvait trouver bien des humains de différent type pour différents… travaux. Cela allait de soit ! Mais, c’était justement ça le problème. Le maître n’avait besoin de rien. Il n’avait pas de travail spécifique à donner, pas d’envie de prendre un esclave pour un jouet sexuel et encore moins acheter un esclave avec le seul but qu’il nous tienne compagnie. Ça coûtait bien trop cher et Iwanishi n’avait besoin de personne pour se divertir. La connerie humaine était sa meilleure compagnie, même. Et puis, il avait aussi ce pauvre crétin de… heum… et voilà, il avait à nouveau oublié le nom de son protégé à la chevelure de feu. Sébastien ? Oui, c’était peut-être bien ça son prénom. Peu importe ! Sébastian lui courait déjà bien assez sur le haricot pour qu’il aille en plus de ça une autre personne à s’occuper.

En fait, maintenant qu’il s’en souvenait, à la base, le jeune homme était juste parti se balader un peu. Histoire de prendre l’air et de fuir le drogué qui squattait chez lui et qui lui pompait son oxygène comme de rien. Sébastian lui cassait les pieds pour qu’ils puissent dormir ensemble, manger ensemble, SE LAVER ENSEMBLE, MÊME. Mais quelle idée de faire ça ! Iwanishi n’avait plus trois ans, il pouvait se laver seul. Et prendre une douche ou un bain avec un autre homme, c’était des plus malsains. Mais, ne parlons plus de ça. Il voulait juste se balader. Profitant de patrouiller dans la ville pour nuire à quelques Abyssiens par-ci et par-là. Ne regardant pas vraiment ou il allait, dans la lune, trop occupé à repenser aux derniers relevés bancaire effectués et au pourcentage d’impôt qu’il avait fait il y a à peine deux jours. Il s’attendait déjà à entendre des émeutes se faire, jugeant la vie trop cher. Pfff ! Ils n’ont qu'a bosser plus, ces sales pauvres.

- Seigneur Avarice, venez, venez ! Je suis sur que j’ai quelque chose qui vous intéresse !


Le temps qu’Iwanishi veuille bien redresser la tête, un homme qui lui était totalement inconnu l’entraînait vers des cages qui renfermaient des humains. A juger des habits des prisonniers, ils devaient tous avoir bien froid. Et le mot semblait très faible quand on les voyait grelotter sous de fines gouttes de pluie qui s’étaient mises à tomber. Mais la pitié ne sonda pas les yeux doré du pêché. Il n’en avait que faire de ces gueux pitoyables. Avant même que le jeune homme puisse décliner les offres d’esclave que le vendeur le traînait déjà vers une jeune femme recroquevillée sur elle-même. De ce que pouvait voir les deux hommes, c’était ses cheveux clairs coiffés d’un serre-tête à l’allure futuriste, une robe d’été blanche qui était dans un sale état et sa peau parcourue de frissons et de tremblements. Elle était des plus rachitique et aussi crasseuse que les autres esclaves. Mais pourquoi ce vendeur voulait la lui présenter ? En un coup de vent et elle serait K.O., cette femme ne pouvait pas lui servir à grand-chose. Bon, il est vrai qu’Iwanishi pourrait s’occuper un minimum d’elle pour qu’elle reprenne des forces et qu’elle fasse le ménage chez lui. C’est ce qu’il ferait… si ça ne coûtait pas aussi cher ! Penser aussi qu’il doit déjà s’occuper d’un drogué !

- Je vous la fait 50'000 pièces d’or ! C’est une belle affaire ! Elle est totalement soumise et ne manque pas de charme, elle sera parfaite comme gouvernante et amante. Mais pour vous, je peux baisser le prix à 48'000. Après tout, vous n’êtes pas n’importe qui, vous êtes le maître des maîtres, l’unique et fabuleux Avarice !

Iwanishi n’avait toujours rien dit. Pour le moment, il se contentait de regarder son interlocuteur sans exprimer le moindre sentiment. Gardant un air très professionnel. Un esclave ne valait au plus 5'000 pièces d’ors. Et encore fallait il qu’il soit en bonne santé, propre et que l’esclave provienne d’une famille noble. Ce petit charlatan pensait pouvoir arnaquer l’Avarice ? Il du se retenir de rire. Cela ne l’amusait pas, mais il avait l’envie d’exprimer sa méprise dans un ricanement. Il n’aimait pas qu’on le prenne pour un débile et, c’était précisément ce que faisait le vendeur.
N’importe qui aurait laissé tomber l’affaire en poursuivant son chemin, mais… pas lui. Le jeune homme ne pouvait décidément pas se laisser insulter de la sorte. D’ailleurs, il se mit à jouer les jeux, prenant un air intéressant en fixant l’esclave qu’on lui proposait. Et d’un coup, Iwanishi se mit à énumérer un à un, tous les points qui n’allait pas avec elle. Chacune de ses remarques baissant le prix qu’avait fixé l’autre homme. En à peine quelques minutes, il avait pu descendre la somme à 1'000 pièces, mais, c’était toujours trop. D’un coup d’œil rapide, l’Avarice put s’apercevoir que sa manie à baisser aussi facilement les prix énervait le marchant qui le cachait de son mieux.

- Je te l’achète à 100 pièces. Après tout, comme tu l’as dit, je ne suis pas n’importe qui ! *sourire sadique* Et puis… tu sais aussi très bien ce qui arrive aux gens qui n’acceptent pas mes propositions.


Parfois, il suffisait juste de faire paraître un amusement malsain dans sa voix pour que la menace sous-entendue dans nos dires se fasse bien comprendre. Le vendeur s’était de suite mit à rire jaune en se reculant d’Iwanishi. Il savait très bien que s’il continuait d’essayer de marchander avec le pêché, il serait dans une belle merdasse. C’était la fin même. Lentement, il ouvrit la cage de la jeune femme et encaissa l’argent.

- Tu pensais vraiment pouvoir m’arnaquer, pauvre crétin ? Je devrais te noyer dans la bouche de canalisation la plus proche pour cet affront. Mais bon… comme j’ai gagné, je vais être clément. Je vais juste tuer ta femme et t’envoyer les morceaux.


Et c’est sur ces mots qu’Iwanishi mena son nouvel esclave dans la tout des maîtres


Dernière édition par Iwanishi Droski le Dim 25 Nov - 22:42, édité 2 fois
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Lucia

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MessageSujet: Re: L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi ]   L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] EmptyDim 25 Nov - 11:04

    D’un regard vide, j’observais les deux inconnus arriver vers moi. Maintenant qu’ils étaient plus proches, je pouvais les détailler plus aisément. L’un était un homme assez gras, pas franchement très beau à voir, et qui souriait un peu trop à mon goût… C’était un sourire forcé, je n’en doutais pas. Il emmenait presque de force un garçon d’à peu près mon âge, que je n’avais jamais vu jusqu’à maintenant. Il possédait d’étranges cheveux verts ébouriffés, et des yeux pareils à ceux des félins. A en juger par ses habits, je supposais qu’il devait être quelqu’un de suffisamment riche pour se permettre de se faire appeler « Maître ». Et il semblerait que l’homme à côté, certainement un vendeur d’esclave, désirait me vendre à lui. Par habitude, je ne soutins par leur regard plus de quelques secondes, juste le temps de mémoriser leur apparence, et baissais les yeux vers le sol humide, fixant les gouttes de pluie tomber une à une.

    - Je vous la fait 50'000 pièces d’or ! C’est une belle affaire ! Elle est totalement soumise et ne manque pas de charme, elle sera parfaite comme gouvernante et amante. Mais pour vous, je peux baisser le prix à 48'000. Après tout, vous n’êtes pas n’importe qui, vous êtes le maître des maîtres, l’unique et fabuleux Avarice !

    Si ma gorge n’avait pas été aussi sèche, je me serais sûrement étranglée avec ma propre salive. 50'000 pièces d’or ? C’était juste impensable, beaucoup trop cher. On pourrait presque louer un appartement avec cette somme ! Je ne laissais pourtant rien paraître, peu désireuse de me faire fouetter par cet escroc si jamais la vente n’aboutissait pas par ma faute. Je ne pus cependant pas m’empêcher de jeter un petit coup d’œil curieux à l’Avarice, pour voir s’il semblait ou non tomber dans le piège. D’ailleurs, l’Avarice… ce n’était pas quelqu’un de très important dans ce monde ? Si je ne me trompais pas, c’était juste suicidaire que de vouloir escroquer quelqu’un comme lui. En temps normal, je ne me serais sûrement pas inquiétée de ce qu’il pouvait advenir dans de telles situations. Mais… Si ce Pêché décidait de me punir moi aussi pour n’avoir rien dit à propos du prix, je ne risquais pas de vivre encore bien longtemps. Je ne savais pas trop quoi faire, je me sentais prise au piège, car je risquais de prendre très cher, peu importe que je décide d’agir ou non. Surtout que le jeune homme ne paraissait pas du tout avoir été berné par cette affaire particulièrement coûteuse et peu honnête.

    L’Avarice m’épargna néanmoins ce dilemme. Pas de la manière la plus délicate qui soit à l’égard de ma fierté, certes. Il commença à énumérer une à une toutes les choses qui n’allaient pas avec moi, toutes les choses qui ne lui plaisaient pas et qui méritait qu’on baisse ainsi le prix d’au moins 1'000 pièces d’or à chaque mot prononcé. Si je n’avais pas été Esclave dans un monde tel que celui-ci, je lui aurais sûrement déjà donné une belle droite en pleine figure. Les gens comme lui ne savaient que parler et se pavaner, j’étais persuadée que si on l’attaquait il serait incapable de se défendre. Pourtant, je me retins de dire ou faire quoi que ce soit. Je tenais à ma vie, tout de même. Je jetais un petit coup d’œil au vendeur, qui semblait de plus en plus énervé, même s’il semblait essayer de le cacher. Je me mordis la lèvre inférieur, non pas parce que j’étais nerveuse, mais pour m’empêcher de sourire. Un seul petit sourire en coin pourrait avoir des conséquences peu enviables, en tant qu’Esclave. Et puis, je ne devais pas oublier que le Pêché était actuellement en train de me rabaisser à une facilité déconcertante, ce qui me fit tout de même tiquer au bout d’un moment malgré moi.

    - Je te l’achète à 100 pièces. Après tout, comme tu l’as dit, je ne suis pas n’importe qui ! *sourire sadique* Et puis… tu sais aussi très bien ce qui arrive aux gens qui n’acceptent pas mes proposition.

    Ah ? Il m’achetait quand même ? Je fus très surprise qu’il finisse malgré tout par m’acheter. Je pensais que l’Avarice se serait contenté de faire baisser le prix, puis ensuite de partir, sûrement satisfait d’avoir humilié ainsi l’escroc et moi-même. Enfin, je n’allais pas m’en plaindre. Même si je tombais entre les mains d’un Pêché qui semblait prêt à me mener la vie dure, j’aurais un toit, et je serais nourrie correctement. Du moins, c’est ce que j’espérais. De toute manière, je serais incapable de travailler comme il se doit si je n’avais pas de force, et dans ce cas-là ce ne serait absolument pas ma faute. Je poussais un soupir discret, mi-soulagé, mi-las. Le vendeur recula d’abord de quelques pas, puis lentement, très lentement, il prit les 100 pièces d’or et ouvrit ma cage. Je le regardais faire, avec une très légère lueur amusée dans mon regard. Alors qu’il trafiquait son trousseau de clefs pour trouver la bonne, je pus constater que ses mains tremblaient légèrement. De ce fait, il mit un peu plus de temps que prévu pour ouvrir la porte de ma cage.

    - Tu pensais vraiment pouvoir m’arnaquer, pauvre crétin ? Je devrais te noyer dans la bouche de canalisation la plus proche pour cet affront. Mais bon… comme j’ai gagné, je vais être clément. Je vais juste tuer ta femme et t’envoyer les morceaux.

    Je sortis de la cage pendant que mon nouveau Maître prononçait ses mots. J’eus de la pitié pour ce Marchand qui allait aujourd’hui perdre sa femme alors qu’il avait voulu arnaquer un Pêché. Quand je pensais que cet acte était suicidaire, il fallait croire que c’était réellement le cas. Mes articulations étaient extrêmement douloureuses, et j’arrivais à peine à tenir debout. Mes jambes tremblaient légèrement, non seulement à cause du froid et de la pluie, mais aussi par manque de force. Je n’eus cependant pas le temps de réagir que l’Avarice commençait déjà à marcher d’un pas un peu trop énergique pour moi. J’arrivais à peine à le suivre.
    Quelques minutes à peine passèrent avant que je m’écroule à moitié sur le sol mouillé. Je posais mes mains par terre et essayais de me relever, en vain. Je me mordais la lèvre, nerveuse. Le Pêché n’allait sûrement pas tarder à remarquer que je m’étais écroulée, et je craignais déjà sa réaction. Je priais déjà pour ne pas trop en baver dès les premières minutes. De toute manière, si cela n’allait vraiment pas, j’allais faire comme d’habitude : ruser pour faire craquer mon Maître et qu’il me laisse à nouveau au Marché des Esclaves. Mais en attendant, j’allais souffrir. Je le sentais.
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Iwanishi Droski

Iwanishi Droski

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MessageSujet: Re: L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi ]   L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] EmptyDim 25 Nov - 22:35

On ne joue pas avec mon porte-monnaie.


Cette histoire terminée, Iwanishi repartait avec un nouveau poids sur les épaules. Mais bon, au moins, il avait la fierté d’avoir gagné cette affaire la main haute. Et cette petite esclave en était bien la preuve. En parlant d’elle… ou était elle passé ? Le jeune homme se retourna en en la cherchant du regard. A cause d’elle, il allait encore traîner pour rentrer chez lui. Saleté de femelle. Il entreprit son chemin à l’envers et la retrouva assez vite au sol. Faible comme tout. On aurait pu l’écraser comme un vulgaire cafard. Pitoyable. On voyait bien qu’elle mourrait de froid, qu’elle était fatiguée et qu’elle n’avait plus l’habitude de se tenir sur ses jambes. Ça crevait les yeux. Et pourtant, Iwanishi ne se laissa pas attendrir.

Violemment, il saisit un homme qui portait un épais manteau. Il le lui arracha des épaules et le jeta sur sa nouvelle esclave. Voyant que l’homme allait se retourner pour protester, l’Avarice le regarda froidement, noircissant son regard et parla d’une voix glaciale pour qu’il se la ferme. Il n’en fut pas plus pour le passant de reprendre son chemin sans ajouter un mot.
Iwanishi reposa son regard toujours aussi impassible sur la jeune femme et lui ordonna de mettre le manteau sur ses épaules. Mais il n’attendit pas longtemps avant de la saisir fermement par les cheveux et de la traîner sur le sol. Quoi ? Inhumain ? Il n’en avait rien à foutre. Après tout, c’était à cause d’elle qu’il perdait du temps et qu’il perd de l’argent. Et si elle perdait son nouvel habit à cause de ce procédé ? Rien à foutre non plus. Elle n’avait qu'a se débrouiller. La vie sur Abyss, ce n’était pas le thème bisounours, mais plus celle de la survie. Et quand on survit, personne ne nous aide beaucoup. Iwanishi lui avait donné de quoi se réchauffer et usait de son énergie pour la faire avancer. Pour le reste, elle n’avait qu'a souffrir. l'Avarice en faisait déjà bien assez comme ça.

Après de longues minutes, Iwanishi s’arrêta et relâcha les cheveux de la jeune femme quand il était arrivé devant la demeure du vendeur de tout à l’heure. L’escroc s’était présenté à lui avant d’arriver à la cage de… heum… il ne connaissait même pas son nom. Le jeune homme grommela en regardant à nouveau son esclave. Il s’abaissa avant de saisir son aisselle en la relevant de force. De son autre main, il se saisit du menton de la demoiselle et le remonta pour qu’il puisse détailler un peu plus le visage de cette dernière. Il est vrai qu’elle détenait un certain charme, malgré la saleté qui tâchait son teint de porcelaine. Elle avait aussi de très beaux yeux d’un bleu qu’Iwanishi n’avait jamais vu, il était presque dommage qu’elle soit peu expressive. C’était comme si on nous présentait livre d’images dont on aime beaucoup la couverture qui nous promettait de voir plein d’autres chef d’œuvre plaisant mais… qu’on ne pouvait pas regarder. Ou qu’on regarde un film vraiment entraînant et fabuleux et qu’il soit coupé en plein milieu. Vous voyez le genre ? Et bien c’était du pareil au même avec la jeune femme en face de lui.

- C’est quoi ton nom, gamine ? Et dépêches toi de répondre, je n’ai pas que ça à faire.


Enfin… il lui demandait son prénom mais il savait d’avance, qu’il allait l’oublier. Comme pour heu… Sébastien, le drogué qui ne cessait de le coller dès qu’il le pouvait. Peut-être que l'achat de la jeune femme n’était pas aussi négatif qu’il le croyait. Maintenant qu’elle allait vivre avec eux, Sébastien arrêtera très certainement de le coller autant.
Quand la jeune femme finit par répondre, Iwanishi se contenta de la regarder longuement avant de la tirer avec lui à l’intérieur de la chaumière en face d’eux. Comment ça ? Il n'a même pas toqué ou sonner à la porte ? Pourquoi faire aussi ? Avarice n’avait pas à attendre dehors pour qu’une sale pauvre vienne lui ouvrit. Il était un maître, il décidait lui-même ou il allait que les autres soient consentant ou non. Ils tombèrent sur une femme habillée de loque qui était en train de faire du feu dans leur piètre cheminée et un gamin emmitouflé dans une vieille couverture. Leur logement était en ruine. Les murs étaient couvert de fissure, le sol grinçant et cassé à certain endroit et on ne parlait même pas des rongeurs qui traînait dans tous les sens. Le mot taudis reflétait bien l’état de la maison. Toujours en tenant son esclave par le bras, il la balança près du gamin qui s’était mis à pleurnicher et à appeler sa mère. Mais… jamais sa mère n’eut le temps de rejoindre son fils, de le serrer dans ses bras, de le rassurer. Ni même de poser de question quand à l’intrusion des deux jeunes gens. Le coup de feu était partit et avait touché la femme au foyer en plein cœur. Iwanishi gardait toujours son arme sur lui, elle pouvait toujours servir et en ce moment, il se prouvait qu’il avait raison. La mort avait été rapide, sa victime n’aillant pas eu le temps de comprendre quoi que soit. Ni de s’en rendre compte. Elle n’avait pas souffert.

Il s’avança vers le corps inerte de la mère en rangea son arme dans son holster dissimulé par son manteau. Et tout en se penchant vers le cadavre, il revissa son chapeau sur sa tête avant de traîner le corps vers l’enfant, histoire de lui faire une leçon de la vie. Il arracha la couverture de l’enfant qui s’était caché dessous et le força à regarder le corps de sa mère.

- Voilà ce qui arrive quand on s’amuse trop avec l’Avarice. Ton père a voulu toucher à mon business, alors je le punis en conséquence. Penses-y quand tu seras adulte et que tu me rencontreras.

Sa voix avait été neutre mais il avait savourer chaque sanglot qu’avait poussé l’enfant. La pitié, Iwanishi ne la connaissait pas. Il se redressa, sortit son téléphone pour appeler un de ses hommes. Qu’il puisse venir chercher le corps, le découper et envoyer jour par jour un membre de la défunte mère. En terminant par la tête. Il fallait finir en beauté après tout.
Son travail terminé, il se tourna vers la jeune femme, ignorant totalement le gosse.

- Tu vas pouvoir marcher ou tu veux encore que je traîne par les cheveux ?

Il lui tardait de rentrer chez lui. Besoin de prendre un bain de billet et pouvoir se remettre à surveiller les taux de la banque et tout le bordel qui suit. Et puis, il avait beau être chaudement habillé, il faisait quand même bien froid. Et il commençait à en avoir marre de voir autant de monde. Tout cela l’agaçait. Iwanishi étant plus un homme qui aime rester seul, dans un lieu calme et sans personne pour le déranger. Et comme il ne rentrait pas seul, il doutait que Sébastien viendrait l’embêter. Curieux de connaître la jeune femme.
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Lucia

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MessageSujet: Re: L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi ]   L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] EmptyMer 28 Nov - 18:17

    Mon Maître ne tarda pas à remarquer mon absence. Toujours moitié assise, moitié allongée sur le sol, je tentais en vain de me relever. J’étais trop faible, je n’avais plus la moindre force. J’étais incapable de me remettre debout sans l’aide de quelqu’un ou quelque chose. Ce n’était pourtant pas faute d’essayer. En voyant le Pêché s’approcher d’un pas rapide, j’eus un léger mouvement de recul. Il ne semblait pas franchement heureux de m’avoir dans ses pattes, et d’une certaine manière je pouvais le comprendre : jamais il ne m’aurait acheté si ce vendeur n’avait pas tenté de l’escroquer. J’observais l’Avarice qui, au lieu de filer directement vers moi, fit un léger détour pour aller voir un homme, et littéralement lui arracher son manteau de son dos. Il me jeta ensuite à la figure l’habit encore chaud, et m’ordonna de l’enfiler. Ce que je fis donc, un peu surprise par ce geste. Geste négligé et dénué de bonnes intentions, certes, mais de sa part je me serais plus attendu à ce qu’il m’abandonne simplement ici. Mais mieux valait ne pas lui donner cette idée. Aussi je me contentai de mettre ce manteau beaucoup trop grand pour moi. Pourtant, je ne m’en plains pas. Ce vêtement m’apportait de la chaleur, et ce n’était pas négligeable dans l’était où j’étais. En revanche, je plaignais le pauvre homme qui venait de perdre son manteau et qui prendrait sûrement froid. D’un autre côté… je le plaignais, mais c’est surtout moi qui était à plaindre. Il suffisait de voir mon état pour voir à quel point j’étais fatiguée. N’importe qui aurait eu pitié de moi.
    Mais visiblement, pas mon Maître. Ce dernier me prit violement par les cheveux, et me traîna à moitié par terre tout en avançant rapidement. Mon serre-tête glissa un peu dans ma chevelure et s’emmêla dedans. Je ne tentais pas de le défaire car il semblait être déjà bien emmêlé. Puis, de toute manière, si je le faisais je risquais de le perdre. Et j’essayais déjà de ne pas perdre le manteau que le jeune homme m’avait négligemment jeté quelques secondes auparavant. Ce n’était pas très facile de faire toute cela en même temps : marcher, tenir ce vêtement, ne pas tomber, prendre garde à ce que le serre-tête ne tombe pas… Puis ça faisait vraiment mal ! J’avais déjà subie pas mal de mauvais traitement, mais jamais on ne m’avait traînée ainsi sur le sol mouillé par la pluie. C’était extrêmement douloureux… Je sentais qu’un mal de crâne était à prévoir si jamais il ne me lâchait pas d’ici cinq minutes.

    Et ce fut dix minutes plus tard que le Pêché s’arrêta, et me lâcha enfin. Je m’écroulai littéralement sur le sol, à bout de souffle. Je m’apprêtais à dénouer le serre-tête qui s’était bien emmêlé dans ma chevelure blonde, mais n’en eus pas le temps. L’Avarice me prit sous les aisselles et me força à rester debout, chose que j’avais du mal à faire. Mes jambes tremblaient et tout mon corps frissonnait. En étant aussi proche de lui, je me sentais un peu gênée. Aussi je baissais la tête, afin de ne pas avoir à soutenir son regard. Ce fut un geste automatique, que j’avais pris l’habitude d’exécuter quand je me retrouvais face à mes anciens Maîtres, et donc que je faisais encore cette fois-ci. Mais le jeune homme me prit le menton et releva mon visage, de façon à ce qu’il puisse me détailler un peu mieux, et ce, pendant de longues minutes. Même si mon visage était figé face au sien, je réussis malgré tout à détourner les yeux. Réflexe, encore une fois.

    - C’est quoi ton nom, gamine ? Et dépêches toi de répondre, je n’ai pas que ça à faire.

    J’hésitais un instant avant de répondre à sa question, malgré son avertissement quant au fait que je devais me dépêcher de répondre. J’étais intimidée, à cause de la brutalité dont il faisait preuve envers moi.

    « L-…Lucia. »

    A peine eus-je fini de prononcer ce mot que mon nouveau Maître me tira à l’intérieur de la maison devant laquelle il nous avait arrêté. Il ouvrit la porte avec violence, et me jeta simplement au pied de la cheminée. Surprise par cette rapidité d’exécution, je ne me relevais d’abord pas. Puis j’entendis un petit enfant appeler sa mère. Là, je me rassis difficilement et observais le petit garçon tout effrayé. Par instinct maternel, je voulus d’abord le consoler. Mais la vue du Pêché m’empêcha de faire cela. Je restais donc silencieuse, baissant la tête vers le sol.
    Des pas précipités. Puis un coup de feu. Une onde de choc par terre. Tout venait de se passer sous mes yeux, avant que j’aie le temps de réagir ou même de penser. La femme avait déboulé et elle était morte la seconde d’après. Son corps inerte s’étendait maintenant sur le sol. J’ouvris les yeux grands comme des soucoupes, et gardais la bouche entrouverte. Qu’est-ce qu’il venait de se passer, là… ? Je tournais rapidement la tête vers l’Avarice, qui rangeait tranquillement son arme et s’approcha du corps de la mère pour ensuite la traîner jusque devant l’enfant.

    - Tu vas pouvoir marcher ou tu veux encore que je traîne par les cheveux ?

    Il avait dit cela avec un ton affreusement calme mais sadique dans la voix. Je me mordais la lèvre inférieure, tout en l’observant en train d’appeler quelqu’un et de lui donner les consignes à propos du corps de la mère. Je n’osais plus bouger. A côté de moi, le petit garçon pleurait à chaude larme. C’était la première fois que je voyais quelqu’un se faire tuer. Mon avis dessus ? Choquant. Affreux. Epouvantable. Je ne trouvais que des mots comme cela pour décrire cette situation, et l’acte que venait d’accomplir mon nouveau Maître. C’était décidé. Dès que je le pourrais, je m’enfuirais.
    Et pourquoi pas maintenant, tiens ? Il était au téléphone, et si je me dépêchais, cela pouvait être ma chance. Je fixais la porte encore entrouverte avec une envie non dissimulée. L’envie de prendre mes jambes à mon cou, l’envie de fuir tout ça. J’étais peut-être dotée d’un calme olympien et quasi inébranlable, personne ne pouvait rester de marbre face à cela. Sauf lui, visiblement. Lentement, très lentement, je me mis à quatre pattes et commençais à me diriger vers la sortie. Mon cœur battait à tout rompre. Puis, en appuyant mon genou sur le sol, une des planches gémit sous mon poids. Je serrais les mains. J’étais repérée d’emblée. Si je voulais m’enfuir, j’allais devoir être plus subtile. Je déglutis. Comment allait-il réagir ?
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Iwanishi Droski

Iwanishi Droski

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L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] Vide
MessageSujet: Re: L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi ]   L'Esclave, l'Avarice, et l'Escroc [ PV Iwanishi  ] EmptyDim 9 Déc - 0:52

Incompétent sur incompétents…


Question sur questions, Iwanishi finit par réussir à se faire comprendre pour le corps de la femme qu'il venait d'abattre. Pas trop tôt ! Ce n'était pourtant pas si compliquer à comprendre ce qu'il demandait. Enfin, pas tout le monde n'était doté d'assez de jugeote pour exécuter ce qu'il demandait. Rah... et ce putain de gosse qui n'arrêtait pas de chialer... L'Avarice avait horreur de ça. Il haïssait les gosses et c'était bien pire quand ils se mettaient à pleurer et à brailler pour un rien. Pire, cycler. C'était bien les bruits les plus horripilants qui pouvaient faire péter un câble au jeune homme. Alors qu'il était toujours au téléphone, Iwanishi foudroya du regard l'enfant. Il ne lui en fallut pas plus pour qu'il mette la sourdine. Quoi qu'on entendait toujours ses sanglots pitoyables. Yerk... le visage du gosse n'était que barbouiller d'un mélange de morve et de larmes. Et dire que plein de bonnes femmes adorent les enfants... voilà un des nombreux points qui rendaient les femelles bien mystérieuse. Quoi ? Vous les aimez-vous ? Ces êtres faibles, capricieux, pleurnichards qui vous chient dans les bottes parce qu'ils trouvent ça marrant... Oui, bon, cela n'était jamais arrivé aux chaussures du jeune homme puisque ces dernières sont toujours rangées dans un meuble spécialisé pour. Et depuis quand les marmots peuvent entrer dans ces quartiers ? Bref, le problème n'était pas là.

C'était quoi leur problème à ces sous fifres ? A ne pas comprendre comment ils pouvaient couper les membres du cadavre. C'était si compliquer que ça, de se servir d'une tronçonneuse ou d'une scie ? Iwanishi sentait son taux d'énervement augmenté comme un thermomètre soudainement mit dans un four à 200°C. Il se mit à faire les cent pas, fixant le corps quand il marchait dans sa direction. En sachant que chaque seconde qui passe sa nervosité se monte à cinq crans, combien de temps tiendra t'il avant de se resservir de son flingue et de se défouler ? Et qu'elle sera la probabilité qu'il tire sur Lucia et le gamin ? Bien que leur mort n'influera absolument pas sa culpabilité. La réponse doit se faire en pour cent, bien sûr. Y a bien un matheux courageux qui s'ennuie et qui viendra résoudre ce problème de mathématiques. Même si l'auteur n'en a pas la réponse.

Gniiiiiiiiiik

Le jeune homme fit volte-face et vu Lucia dans une position d'avant départ de course. Tient donc, elle avait assez de force pour piquer un sprint ? Et pour aller où ? Iwanishi avait à peine regarder la direction qu'elle avait prit qu'il devina de suite ce qu'elle comptait faire. C'était logique en même temps. N'importe quels esclaves agiraient de cette manière. Juste de voir une porte entre-ouverte vers la sortie et son Maître qui regarde ailleurs pouvait donner l'espoir et une immense folie qui nous poussait à s'enfuir. Et c'était pire quand un meurtre venait de se passer. Esclave ou non, devant un meurtre, tout le monde veut partir. Fuir le drame, rester aveugle face aux actes passés et surtout, ne plus rester dans la même pièce d'un mort fraîchement abattu. Oui, l'Avarice savait tout ça mais... ça ne voulait pas dire qu'il allait faire preuve d'empathie. Trois enjambées et il éleva une de ses jambes pour lui donner un coup de pied assez violent qui envoya Lucia sur le gosse.

- Fait gaffe, gamine... Je ne suis vraiment pas d'humeur à être charitable. Essaie encore une fois de t'enfuir et tu finiras dans la cheminée. Avec le gamin.


Il imaginait bien les flammes ardentes léchés la chaire des deux stupides êtres au sol. Il soupira d'agacement et finit par raccrocher, voyant que ces hommes avaient enfin comprit ses instructions. Avarice rangea son arme dans sa poche avant de regarder sévèrement Lucia. Il se pencha sur elle et lui arracha son serre tête qui était toujours emmêlé dans ses cheveux avant de le lui remettre sur la tête. Il s'était accroupit pour le faire et jeta un coup d'oeil au reste de l'accoutrement de la jeune femme. Il n'avait aucune gêne à regarder sa poitrine, mais ça ne voulait pas dire que ses intentions étaient perverses. Il regardait juste comment il pouvait améliorer son physique avec les moyens du bord. Elle avait beau être une esclave, elle était censée représenter son Maître. S'afficher avec une fille vêtue d'une vieille robe sale et déchirée n'était pas très bon pour sa réputation. Il la saisit par le poignet et la tira dans la maison, trouvant la chambre des parents pour bute de trouver la garde robe de la défunte. De toute manière, elle ne risquait pas de se plaindre d'avoir été dépouillé de ses habits préférés. Encore une fois, Iwanishi éjecta Lucia sur le lit avant de fouiller les armoires pour lui balancer des habits qu'il prenait au hasard. Après avoir sorti deux trois robes, haut et bas, le jeune homme se tourna face à elle et la fixa, impassible.

- Choisis ce que tu veux mettre et changes toi. Et dépêches-toi. Je ne compte pas passer ma vie ici. Une fois qu'on sera rentré, tu auras d'autres habits. Je te laisse choisir ce que tu peux mettre, alors n'abuses pas de ma bonté en traînassant. Sinon... Je te sors d'ici à poil.


Il ne se retourna pas pour autant quand Lucia se mit à se déshabiller. Il fallait bien qu'il la surveille, après tout, elle avait cherché à s'enfuir. Avarice s'était adossée à l'armoire qu'il avait soigneusement fermé sans la quitter des yeux une seule seconde. Jusque là, rien ne l'avait incité à s'intéresser au corps de son esclave mais, tout instinct mâle se réveiller quand une jeune femme se met à se déshabiller devant nous. Iwanishi laissa ses yeux glisser sur chaque parcelle de sa peau, profitant sans gêne de sa nudité. Il serait bête de fermer les yeux, non ? Une nouvelle sorte de pouvoir se réveilla en lui. Elle était à lui. Entièrement à lui. S'il pouvait, il pouvait abuser d'elle. Elle n'en aurait pas le choix, c'était lui qui avait les commandes. Le pouvoir d'imposer ses désirs que la personne concernée le veuille ou non était... bandant ? Bien sûr, il pouvait faire la même chose avec Sebastien, mais c'était totalement différent. Lui, il lui sauterait dessus avant même qu'il change d'avis. Tant dit que Lucia, elle serait totalement contre d'avoir une relation purement sexuelle avec lui. Cette simple différence de consentement faisait le tout. Mais il avait beau y penser, ça ne voulait pas dire qu'il allait la toucher. Du moins, pas aujourd'hui. Dès qu'elle eut finit de s'habiller, il examina sa tenue et la jugea assez digne pour qu'elle puisse s'afficher avec sa personne.
Iwanishi s'avança vers elle et lui ressaisit le poignet pour quitter ce taudis. Il jeta un dernier regard au gamin qui était à présent en train de pleurer au-dessus de sa mère. Pfff... Misérable mioche. Il faisait terriblement pitié à sans cesse pleurer.

Le jeune homme pressa le pas pour arriver dehors et reprit son chemin vers la tour des Pêchés. Il marchait d'un bon pas, mais il faisait quelques pauses durant le trajet pour permettre à Lucia de se reposer un peu. Oh bien sûr, il n'avouera pas que c'était pour elle qui faisait ça, prenant comme simple excuse d'observer des passants qu'on pouvait juger suspect. Et durant leur marche, il lui dicta froidement les règlements qu'elle devait respecter avec lui et dans son nouveau chez elle. Ce n'était qu'un gros résumer que les esclaves étaient déjà censés connaître, mais par pure précaution, Iwanishi jugea bon de les lui rappeler. Il lui raconta aussi qu'elle allait devoir cohabiter avec son protégé Sébastien. En y pensant, il était très probable que ces deux là allaient être obligés de dormir dans le même lit. Avarice avait beau avec de grands quartiers pour lui tout seul, ça ne voulait pas dire qu'il allait le partager avec deux autres vermines. Une pièce, c'était tout ce qu'il aurait et c'était déjà bien assez. Déjà qu'ils ne payaient même pas pour la louer... et on ne parle même pas des toilettes ! Il était tout de même impensable qu'Iwanishi partage ses toilettes avec deux autres personnes ! Et la douche, bon sang, la douche ! Il allait presque devoir emménager une nouvelle salle de bain pour ses deux là... raaah... et cela allait encore lui coûter bonbon cette histoire ! C'est exaspéré qu'il se remit à soupirer bruyamment, se promettant de trouver une solution raisonnable une fois au bercail, au calme, enfermé dans son bureau.
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