J’suis beau gosse, pour commencer. Enfin, ça dépend des jours. J’ai pour commencer des cheveux d’un rouge flamboyant coiffé en pétard et couvrant bien ma nuque. Et deux fines mèches me retombent sur le visage. Mais pas d’inquiétude, il ne cache pas mes yeux brun-rouge. Pour mon visage, mes traits sont assez doux mais tendu suivant les évènements ou ce qu’il se passe autour de moi. Au faite, mes yeux changent de couleur. Enfin, ouai, ça ne passe pas du rouge au bleu, hein. Ça reste dans les mêmes tons. D’un brun sombre, rouge merveille ou encore un d’orée assez sombre. Je crois que ça vient de ce que je sniff. La drogue, ça fait beaucoup de chose. Comme rendre la peau aussi blanche que la neige, le blanc des yeux injectés de sang et aussi le fait d’être prit par des spasmes ou d’autre secousse que le manque commence à survenir.

Mais une fois avoir prit ma dose, c’est tout a fait différent ! J’ai la pêche même ! Je serais prêt a courir tout la nuit ou alors faire d’autre record dans le domaine sport. Donc, j’ai beau être un drogué de première, j’ai quand même un corps digne de ce nom ! Avec des abdos et des biceps et tout. De quoi en faire baver bien des mecs.

J’ai une voix légèrement grave, avec un léger tintement aigu. Enfin, de ce qu’on me dit, elle est très sexy et douce quand il le faut. Mon odeur rappelle la période de Noël. La cannelle. C’est mon odeur préférée en plus de la poudre blanche, nommée aussi cocaïne.

Les habits ? J’aime les choses classes et à la fois rock. Du genre, veste en cuir ou ces vestes à la mode avec de la fausse fourrure. Et je surkiffe les t-shirt à slogans. Rare sont les fois ou j’achète un haut sans quelque chose d’écrit ou dessiné dessus. Pour le bas, j’opte des pantalons neutres. Et je n’aborde pas trop les couleurs trop vives, flashy. Et ils sont très souvent négligés. La peine de les mettre à laver et de les laver. Et j’ai aussi des piercings, un sur le haut de l’oreille gauche et un autre sur le téton droit.

Mon caractère ? Premièrement, je suis un taré de première. Le danger m’attire comme une mouche. Sentir l’adrénaline monté est encore une meilleure extase que la drogue. Et donc, on me voit souvent comme casse-cou, voir… suicidaire. Je n’ai pas vraiment conscience du danger. Mon insouciance m’aide beaucoup à faire toutes ses choses déplacées et j’en suis bien content. J’ai tellement peur de l’ennui… Je préfère narguer cette dernière en lui montrant quand toutes heures, je sais m’amuser ou m’occuper. Créatif pour me trouver des activités, je me retrouve bien souvent surchargé. Et c’est la que né mon côté retardatif à toujours remettre les choses au lendemain ou traîner pour faire quelque chose et arriver en retard à des rendez-vous. Mais bon, on s’y fait.
Les autres ont qu’à s’adapter !

J’aime aussi bien passer pour un gros dur à cuire, obtenir quelque chose en jouant les gros gras peut être amusant et risqué aussi. Tout ce que j’aime ! Mais dans le fond, j’ai un cœur tendre. Je ne le montre plus, pas dans ce monde, on ne peut pas se l’autorisé. Alors me voilà à prendre une identité qui ne me ressemble en rien. Au moins, je n’ai pas trop de problèmes avec les autres. On évite de me chercher des noises pour un rien, sauf quand c’est moi qui cherche ! Chose que je ne fais que quand je suis en train de planer dans mon coin et qu’on me dérange.
Être déjanter ne veut pas dire qu’on ne veut pas être au calme de temps à autres. Ça fait beaucoup de bien après tout. C’est là où on peut pleurer de notre sort, jouer de la guitare, être soi-même et agir sans devoir être juger par le regard des autres. Quoi que…, le fait d’avoir une bonne ou mauvaise réputation m’importe bien peu, tant que j’ai la possibilité de m’amuser et de pouvoir accomplir mes principes.

On peut dire que j’ai préservé mon esprit d’enfant et que je n’ai pas peur de le montré au monde entier. Un peu de gaité dans ce bas monde ! Prenez de la poudre, ça vous aidera ! J’ai bien conscience de parfois paraître pour un gamin de deux ans mais… je n’arrive pas à me résoudre au fait que j’aille grandit et que je n’aille jamais eu d’enfance. Cette dernière engouffrée dans un tourbillon de ténèbres en la drogue, le sexe et l’alcool. Il faut dire que j’ai toujours eu de bons exemples et ceux si pourrait bien justifier mon comportement désinvolte et grossier. Mon langage en dit aussi beaucoup sur moi. Rare sont les phrases ou je ne prononce pas un gros mot. Et je parle aussi assez crument Enfin… je ne tourne pas autour du pot quoi, ce qui déplait à pas mal de gens me trouvant trop grossier et malpoli.

Et malgré mon sale caractère d’homme têtu, je recherche quand même un bon entourage. Des amis, un amant… une nouvelle famille. Mais voilà que dès que j’apprécie trop quelqu’un, je me mets à jouer le chewing-gum, collant comme pas possible ma nouvelle connaissance et le stalkant sans arrêt. Même si ce dernier me déteste. Même s’il me fuit. Même s’il cherche à me tuer.

Ou suis-je né ? Dans une ruelle sombre près d’un bordel. Du moins, c’est ce qu’on m’a dit. Mon informateur m’a aussi dit que ma mère m’a abandonné dans un carton, car elle était trop jeune pour avoir un enfant. Et que j’étais le fruit d’un viol. Pour parfaire les choses, c’est ce fameux violeur qui est venu me chercher dans ce carton pour m’élever, juste après avoir su ou était allée ma mère pour me mettre au monde. Une belle ironie. Qui aurait cru que ce mec allait prendre son aile, un rejeton. Enfin, sous son aile… entre guillemet. Ma vie s’est résumer à nettoyer sa demeure en ruine, être enfermer dans une armoire à le regarder baiser avec tout ce qui lui passait sous la main, me droguer avec lui, zoner en ville parce que y avait orgie à la maison. Une vie de chien… Je lui servais juste d’homme de ménage et de cuisinier. Jamais il ne m’a prit dans ses bras et jamais il ne m’a dit quelque chose qu’un père dit normalement à son fils.

Après ? Je ne m’en souviens plus très bien. J’ai accroché avec la cocaïne, j’ai fait des hold-up pour survivre et payer mes doses, j’ai quitté la maison de mon père et puis… tout est si flou… Et puis je me suis mit à aimer un homme. Il avait disant de plus que moi, la vingtaine peut-être. Il était beau, grand et lui, m’avait vraiment protégé des dangers de la ville. Aidé financièrement, logé, nourris, soigné, cet homme avait tout fait pour moi. Mais je suis incapable de me souvenir de son nom. Puis, je me souviens lui avoir dit mes sentiments, j’avais à peine onze ans. Mais après ma déclaration, noir complet. Plus rien. Mes souvenirs avaient comme été effacé, jusqu’à me rappeler du moment où je devais espionner des gens à leur insu, a fin de trouver des scandales sur ses derniers en prenant des photos et en donnant tout ça à ceux qui m’avait employé. Qu’est ce qui était arrivé à l’homme que j’avais aimé ? Comment avait-il réagit à mon amour ? Pourquoi je m’étais retrouvé à faire ce boulot ? C’est la que je devins un vrai spécialiste dans le stalkage. Je m’effrayais moi-même à en savoir autant sur les autres, j’en savais plus sur eux que sur moi.
J’ai erré, encore et encore. Puis j’ai emménagé dans un studio délabré. Et j’ai trouvé des petits boulots pour pouvoir y rester et payer mes doses. La drogue était devenue ma seule amie et le sexe, mon seul réconfort. Et je me suis crée se masque. Un masque de bonheur pur, ou chaque seconde est joie et tranquillité.
Très franchement, je ne me comprends pas. Je suis un être assez lunatique. Entre grand imbécile heureux, gros dur à cuire violent et un être brisé n’aillant que des trous de mémoire. Comme si j’avais trois personnalités, sans être schizophrène.

En grandissant, j’ai eu la satisfaction de voir que j’ai réussit à vivre plus ou moins bien. Et il était peut-être tant que je commence à chercher un vrai boulot ? Et quelqu’un avec qui passer du bons temps, sans que se soit à chaque fois quelqu’un que je ne verrai qu’une fois. Oui.

Prenons du bon temps, la vie est courte…